Les apprêts mécaniques et chimiques :
Valoriser la matière !

Pour donner une apparence, un toucher, des propriétés spécifiques à un tissu, Crouvezier Développement peut vous proposer différents apprêts. 

Les apprêts mécaniques

Les apprêts mécaniques résultent de l’effet physique sur un tissu dû à une machine et modifient les fibres textiles afin que le textile devienne plus moelleux, plus doux, plus lisse et plus brillant, …

Dans les apprêts mécaniques, nous retrouvons chez Crouvezier Développement : 

– l’émerisage : son but est de donner un effet « peau de pêche » au tissu avec l’intervention d’un papier émeri (papier à poncer) ; 

– le calandrage : il permet de donner de la brillance, de la souplesse et de la perméabilité à l’air au tissu, grâce à des rouleaux chauffés ; 

– le grattage : la surface de l’étoffe est grattée avec des pointes métalliques de façon à faire ressortir les fibres et dégager un duvet de surface qui donnera du moelleux au tissu ;  

– le traitement de pré-rétrécissement, appelé aussi sanforisage : il améliore la stabilité dimensionnelle du tissu, permettant ainsi de lui garantir un retrait limité au lavage et de lui conférer un toucher souple ;

– le tumbler : il permet d’adoucir un tissu ou de lui donner plus de volume en le projetant plusieurs fois sur une façade, à une vitesse élevée et à une certaine température.

Souplesse du tissu

Les apprêts chimiques

Les apprêts chimiques résultent d’une imprégnation ou dépôt de produits sur la matière textile pour modifier et apporter les propriétés et caractéristiques au textile. 

Dans les apprêts chimiques, nous retrouvons chez Crouvezier Développement : 

– le mercerisage : il consiste à imprégner le tissu en coton de soude caustique en le maintenant sous une certaine tension, ce qui produit un changement interne de la fibre. Cela permet d’améliorer l’éclat et la résistance au déchirement du tissu mais également à faire disparaître les cassures et plis permanents ; 

– le traitement non-feu, l’ignifugation permet de retarder le départ de l’inflammation du textile exposé au feu, d’en retarder ou d’en éviter le développement et la propagation. Exemples d’utilisation : revêtements muraux, textiles événementiels, textiles de décoration, ameublement, transport, vêtements de protection individuelle, … ; 

– les traitements anti : anti-acariens, anti-bactériens, anti-moustiques, anti-punaises de lit, … ; 

– le traitement anti-tâches, Teflon : il rend le textile imperméable. Les liquides renversés glissent donc sur le tissu ; 

– l’hydrofugation : c’est un traitement qui confère un effet déperlant à un tissu. Celui-ci sera imperméable à l’eau mais laissera passer l’air ainsi que la transpiration (contrairement au traitement imperméable qui rend le tissu imperméable à l’eau et à l’air) ! Parfait pour les vêtements de pluie, par exemple ; 

– l’imperméabilisation : c’est un procédé chimique permettant de rendre le textile imperméable à l’eau et à l’air, celui-ci est imprégné d’une solution hydrophobe à base de résine qui bouche les orifices du textile ; 

– l’adoucissant : c’est un apprêt qui apporte de la douceur au tissu, il améliore le toucher, le tombant et facilite la coupe et la couture ; 

– la micro-encapsulation : c’est une technique permettant d’emprisonner des liquides ou des solides dans une enveloppe (membrane) qui les isole dans le but de les protéger de l’environnement extérieur ou de maîtriser leur libération dans un environnement choisi. La microcapsule peut libérer un parfum, un actif cosmétique, des agents ignifuges ou insecticides, des régulateurs de température et bien d’autres substances, tout dépend des besoins. Crouvezier Développement propose la fixation des microcapsules sur le support textile par foulardage ou enduction ; 

– l’azurage optique : apport de produits fluorescents (azurants) destinés à compenser certains phénomènes optiques et à rendre le blanc encore plus blanc ; 

– le durcisseur : c’est un apprêt qui apporte de la rigidité au tissu.

Les types d’application d’apprêts

Les types d’application d’apprêts sont multiples. On y retrouve par exemple : 

– le foulardage : le textile est plongé dans un bain puis est exprimé ou non entre deux rouleaux. Cette technique permet une imprégnation en profondeur de l’apprêt ;

– l’enduction : l’enduction d’un support textile consiste en l’application d’une « résine » sur la surface du textile, déposée sous forme de film. Elle peut lui conférer différentes caractéristiques, selon les propriétés recherchées ;

– le contrecollage : il permet d’assembler plusieurs textiles entre eux ou d’assembler le textile à une membrane ou une mousse. Par exemple, dans les vêtements, on recherche un toucher doux pour la couche en contact direct avec la peau et une couche protectrice aux intempéries pour la couche extérieure. 

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